Le monde entier célèbre la journée mondiale de la radio chaque 13 février. Sous le thème « La radio et les changements climatiques », cette année la radiodiffusion est considérée comme un partenaire inaliénable de l’instance mondiale de régulation des télécommunications UIT. Le directeur du Bureau des radiocommunications de l’UIT Mario Maniewicz se montre confiant du rôle joué par la radiodiffusion dans le contexte des changements climatiques. En effet, pour lui, la radiodiffusion est un partenaire stratégique dans le renforcement de la résilience climatique.
Dans son mot publié par l’UIT, il indique que les changements climatiques représentent une menace existentielle pour l’humanité et exigent une action immédiate et soutenue de la part des gouvernements, des organisations et des individus. Au milieu du tourbillon, dit-il, des plateformes numériques, des médias sociaux et des services de streaming, un média apparemment de la vieille école reste particulièrement bien placé pour avoir un impact significatif. C’est ce qu’on appelle la radiodiffusion, renchérit ce responsable de l’UIT.
Soulignant l’importance de la radiodiffusion, Monsieur Mario Maniezicz indique que souvent négligées dans le discours sur l’action climatique, les bonnes vieilles ondes restent un outil dynamique et d’une grande portée pour sensibiliser le public, promouvoir des pratiques durables et amplifier diverses voix dans la lutte contre le changement climatique. Il rappelle que les émissions de radio diffusent aussi des alertes précoces efficaces et largement écoutées sur les catastrophes imminentes.
Rappelant le thème de cette journée mondiale de la radiodiffusion qu’est « La radio et les changements climatiques », le directeur des radiocommunications de l’UIT indique que cette journée souligne le rôle crucial de cette technologie dans l’accès à grande échelle du public à des informations essentielles. Pour lui, ce thème souligne à quel point ce moyen de radiodiffusion habituel peut sensibiliser le public, lancer des alertes, encourager l’action et contribuer à renforcer la résilience environnementale et socio-économique dans le monde.
Selon Monsieur Mario, la radio reste l’un des médias les plus accessibles au monde. Avec plus de 44 000 stations de radio et des milliards d’auditeurs dans le monde, dit-il, sa pénétration dans les zones rurales, urbaines et isolées est inégalée. Pour lui, la radio est particulièrement importante dans les pays en développement et les régions mal desservies, où elle sert de passerelle à l’information et à l’éducation pour des millions de personnes. Grâce à cette portée indiscutable, la radio donne aux communautés les moyens d’agir – avant, pendant et après une catastrophe.
Ce haut responsable de l’UIT indique que les changements climatiques touchent de manière disproportionnée les populations vulnérables, notamment les communautés autochtones, les agriculteurs et les femmes. Pourtant, dit-il, ces mêmes groupes sont souvent exclus des conversations grand public. Il souligne que les programmes radiophoniques locaux sont souvent les premiers à faire entendre ces voix, en partageant leurs expériences, leurs préoccupations et leurs solutions. Appréciant ce rôle, Monsieur Mario souligne que la radio doit innover pour rester pertinente dans le monde numérique en pleine croissance d’aujourd’hui. Pour lui, les défis des temps qui changent offrent des opportunités.
Soulignant le rôle de la coopération dans le domaine des technologies et des communications, le directeur des radiocommunications à l’UIT, Mario Maniewicz dit que les efforts de collaboration entre les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé peuvent renforcer le rôle de la radio dans les communications climatiques, en faisant de cette radio une force vitale de changement. Il informe qu’en tant qu’institution spécialisée des Nations unies depuis près de 80 ans, l’UIT s’efforce d’uniformiser les chances pour les pays en développement et de mettre les avantages des réseaux de communication évolués à la portée de tous.
Il indique qu’n plus de garantir un accès équitable, la gestion du spectre à l’UIT permet d’éviter les brouillages entre différents services de radiocommunication, notamment les services de radiodiffusion, de télécommunication et de télécommunication par satellite. Il informe aussi que l’UIT élabore et promeut également des normes techniques pour la radiodiffusion, notamment les techniques de modulation, la qualité des signaux et les technologies de transmission. « Nos normes garantissent la compatibilité et l’interopérabilité entre les équipements de différents fabricants et au-delà des frontières ». dit-il.
Il indique enfin que l’UIT a joué un rôle déterminant dans le passage mondial de la radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique, en introduisant des normes comme la radiodiffusion audionumérique (DAB), la Digital Radio Mondiale (DRM) et la technologie IBOC (In-band on-channel), qui améliorent toutes la qualité sonore, l’efficacité spectrale, la fourniture de contenus et l’efficacité énergétique.
Sources : https://www.itu.int/
