Les technologies numériques sont inévitablement en voie d’être adoptées comme outil transformateur de l’action climatique. En effet, la présidence de la Conférence des parties (COP) des Nations unies vient, pour la première fois, d’initier un projet qui vise la mise en avant de l’action des technologies numériques pour préserver la résilience climatique.
C’est à plus forte raison que le volet numérique de la prochaine conférence des Nations unies sur le changement climatique, COP29, prévu le 16 novembre 2024 (Journée dédiée à la numérisation) à Baku en Azerbaïdjan, veut se concentrer sur la promotion de larges partenariats pour l’obtention de nouveaux engagements et l’engagements des dirigeants mondiaux pour faire progresser l’utilisation des technologies durables et renforcer la résilience climatique.
Les participants autour de cette table ronde exploreront comment les technologies numériques peuvent transformer l’action climatique. Cette table ronde, de haut niveau, se conclura par l’adoption de la toute première déclaration qui vise à accélérer la numérisation positive pour le climat et la réduction des émissions dans le secteur des technologies de l’information et de la communication et à améliorer l’accessibilité des technologies numériques vertes.
Il s’agira d’une déclaration qui reconnaît l’impératif d’atténuer le changement climatique et de s’y adapter, et soulignant le rôle important des technologies numériques dans la réalisation des objectifs visés. Tirant parti des technologies et des outils numériques les partenaires à la déclaration encouragent le développement et l’adoption des technologies numériques durables pour accélérer la réduction et l’élimination des émissions de gaz à effets de serre (GES). Cette déclaration encourage aussi la construction des infrastructures numériques résilientes aux impacts du changement climatique. Les partenaires s’accordent aussi à atténuer l’impact climatique de la numérisation par l’élaboration des politiques qui minimisent l’intensité des ressources technologiques favorisant les émissions des GES. Les parties à cette déclaration se conviennent aussi à promouvoir l’inclusion et la littératie numérique par la promotion de l’accessibilité des technologies numériques pour l’action climatiques dans les pays en développement….
La prise de décision sera fondée sur les données à travers le déploiement de méthodologies d’évaluation pour estimer l’impact climatique net des solutions numériques vertes. Les parties se conviennent de favoriser l’innovation durable par mobilisation des fonds climatiques existants et investir dans tous les canaux dans l’innovation, la recherche et le développement et la mise en œuvre de technologies numériques écologiquement durables. Cette déclaration qui se résume en huit points encourage les pratiques de consommation durables par la promotion de la sensibilisation et l’éducation des consommateurs sur la consommation et les pratiques numériques durables. Elle encourage aussi la facilitation de l’échange de pratiques exemplaires en tirant parti des mécanismes existants et élaborer et mettre en œuvre de nouvelles mesures de mise en œuvre.
Il appartient aux Etats et gouvernements, en toute souveraineté, et d’autres partenaires d’observer et mettre en évidence cette déclaration avant de laisser à l’autorité compétente pour y faire suite.
Sources : COP29 – Green Digital Action