Bujumbura – Le Burundi fait des efforts pour garantir une couverture mobile de qualité sur tout le territoire national. La connectivité mobile est essentielle non seulement pour les communications personnelles mais aussi pour des applications avancées utilisées par les entreprises comme les banques et d’autres. Notons que la connectivité téléphonique englobe plusieurs aspects allant de la capacité du téléphone de l’individu à se connecter à différents réseaux (comme 2G, 3G, 4G, 5G) à la possibilité même de synchroniser son téléphone avec d’autres dispositifs via des technologies comme Wi-Fi, Bluetooth, GPS etc.
Les mêmes efforts ont été consentis pour assurer la couverture nationale en Internet à travers l’utilisation de la technologie Fibre qui permet l’accès à l’Internet. La disponibilité de l’Internet au Burundi semble être une réalité s’il faut croire aux données statistiques fournies par le régulateur des Télécommunications.
Deux opérateurs Vietel et Burundi Backbone System (BBS) sont les principaux fournisseurs de l’Internet au pays. Le premier opérateur couvrirait en Internet toutes les communes du pays tandis que le second en couvrirait toutes les provinces. Les villes de Bujumbura et Gitega bénéficient de l’Internet grâce au projet MAN de l’ONATE, apprend-t-on du chargé des logistiques à l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications, Ntahondi Christian.
Cependant, la connectivité en Internet et en téléphonie mobile reste une problématique dans plusieurs localités du pays. Cela s’explique par le manque de consommateurs qui bloque les vendeurs des technologies permettant la connectivité de les rendre disponibles dans ces localités. Retenez qu’une population sans capacités financières lui permettant de se procurer des terminaux comme les téléphones Android, les ordinateurs etc. qui utilisent les réseaux mobiles avancés et l’Internet prive sa localité des connectivités rapides de tout genre. Cette situation crée une confusion et déroute les investisseurs qui devraient avoir toutes les informations sur la connectivité locale.
Pour pallier à ce genre de problèmes les opérateurs en téléphonie mobile et les fournisseurs des réseaux mobiles devraient mettre à la disposition des utilisateurs des TIC leurs cartes de couverture avec précision de leurs réseaux (2G, 3G, 4G, 5G). Ces cartes permettent aux citoyens de savoir quel opérateur qui propose le meilleur réseau mobile dans le lieu qui intéresse son client. Il faut mettre en ligne les cartes de déploiement pour permettre aux utilisateurs de choisir librement les réseaux qu’ils veulent utiliser
(3G, 4G, 5G).
Le régulateur des Télécommunication devrait exiger aux opérateurs le développement de leurs infrastructures dans des zones prioritaires. Il devrait s’assurer de l’état des infrastructures en termes d’appropriation et de nombre, bref les parties aux contrats ont l’obligation de chaque fois s’assurer du respect des clauses des contrats qu’elles ont signées