Bien que les technologies de l’information et de la communication soient à l’origine des bouleversements dans le monde professionnel, leur utilisation améliore moins la démarche de gestion des compétences individuelles en milieu du travail. Les développeurs de logiciels s’intéressent surtout sur les aspects plus administratifs des missions des institutions. Leurs produits sont conçus pour répondre aux seules préoccupations plus administratives que de gestion des ressources humaines. A ma connaissance l’automatisation de la gestion d’évaluation; adéquation entre les offres de compétences spécifiques et le profil de l’emploi n’est pas encore rependue sur le marché du travail burundais. Leur introduction sur le marché faciliterait l’évaluation des contrats de performances dans les institutions publiques récemment initiée par le gouvernement burundais. Aux jeunes développeurs et opérateurs de s’y lancer pour contribuer, de façon globale, au projet de digitalisation de services publics.
En effet, Les technologies permettent le personnel interconnecté de travailler en réseaux. En ce moment, le personnel a la possibilité d’échanger des documents électroniques par le téléphone, l’ordinateur ou d’autres moyens électroniques mis à sa disposition. Par conséquent, l’évaluation de ses compétences devrait être automatisée d’où la nécessité de mettre sur le marché les logiciels qui répondent à cet aspect technique.
Tout cela partirait du dialogue franc entre les chargés du personnel des institutions et les informaticiens, afin de sortir de la logique de l’informatisation de services liée à la seule recherche de production. Partant d’une forte coopération entre l’informaticien et le chargé des ressources humaines, deux aspects sensibles peuvent conduire à l’amélioration ou à la découverte de nouveaux moyens de gestion du personnel. C’est notamment la distinction entre le stockage et la diffusion des connaissances et la cartographie des compétences et des métiers qui sert de support au management de connaissances. Cette cartographie aidera beaucoup le développeur dans son plan de planification pour la production de logiciels capable d’automatiser l’évaluation de compétences individuelles en milieu du travail.
Le CBETIC ne peut qu’encourager les jeunes développeurs, inspirés par cet article, d’innover. Ils pourront bénéficier de son encadrement. Mais en entendant que de tels exploits ne soient une réalité dans notre pays, des opérateurs économiques peuvent déjà penser à la fourniture au pays de tels logiciels pour permettre l’exécution efficace du projet de développement de services publics à base de contrats des performances.
