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Se connecter et communiquer au Burundi: Guide du voyageur

Dr. Samuel Muhizi, director general, TRCA

En bref ::::: In a nutshell

Le voyageur achète une carte SIM qu'il recharge avant de l'utiliser. L'achat de cette carte SIM nécessite son identification complète. Il faut se munir de la carte d'identité ou son passeport et se présenter physiquement pour la prise de photo chez les vendeurs de ce produit. Le voyageur a la possibilité aussi d'utiliser sa carte SIM originale en activant le roaming avant de passer aux appels.

Une communication rapide, claire et personnalisée joue un rôle important dans la réduction des désagréments des voyageurs. Elle contribue à la construction d’une positive réputation pour l’hôte. Le voyageur a besoin d’établir des attentes claires bien avant son arrivée à destination. C’est une approche proactive qui  facilite non seulement son séjour mais renforce également sa confiance envers l’hôte. C’est pour cette raison que TIC-Actualités a approché le directeur général de l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT), Dr. Samuel Muhizi pour communiquer toutes les informations essentielles avant même que le voyageur ne franchisse les frontières du Burundi. Il était au micro d’Ornella Munezero. Suivez.

Présentation des services de communication

Dr. Samuel Muhizi, Directeur général de l’ARCT : « Le Burundi est un pays connecté. Trois opérateurs offrent des services de réseaux mobiles qui facilitent l’accès à la communication. A ceux-ci s’ajoutent sept fournisseurs de services Internet. La présence de ces opérateurs au Burundi qui opèrent dans un cadre de régulation et de contrôle régulièrement suivi est une réponse aux préoccupations humaines de connexion et de communication des citoyens et d’autres qui visitent le Burundi ».

Achat de la carte SIM

Dr. Samuel Muhizi : « Alors la connexion et la communication pour un voyageur qui n’a pas d’informations sur les procédures d’avoir ces services dépendent de la modalité qu’il opte, une fois arrivé au Burundi. Si le visiteur arrive par avion à l’aéroport international de Bujumbura, Melchior Ndadaye ou ailleurs, par exemple, il trouvera sur place des vendeurs des cartes SIM. S’il quitte l’aéroport, il a les possibilités toujours d’acheter les mêmes cartes SIM chez les vendeurs qui sont installés dans des endroits publics connus. Il n’y pas donc à s’inquiéter. Si le visiteur a besoin d’acheter  soit le temps d’appel ou simplement les unités ou  soit les technologies qui lui facilitent l’accès à l’Internet, il a toujours besoin de la carte SIM. Bien sûr cette carte SIM ne va pas seule, il faut la recharger et faire une conversion selon son désir (temps d’appel ou Internet).

Lors de l’achat de la carte SIM, qu’il soit à l’aéroport ou ailleurs,  il faut se munir de carte d’identité ou de passeport et se présenter physiquement pour une prise de photo. Tous ces éléments constituent son identification dans la plateforme de l’opérateur ».

Utilisation de la carte SIM du voyageur

Dr. Samuel Muhizi : « Une autre possibilité pour le visiteur est de continuer d’utiliser sa carte SIM tout en activant le roaming comme itinérance. Dans ce cas la recherche automatique propose à quel opérateur il peut se connecter en fonction des accords entre l’opérateur local et celui de son pays d’origine. Il existe des accords internationaux entre presque tous les pays du monde. Et comme ça il peut bénéficier des services d’itinérance via les réseaux mobiles. Le visiteur peut utiliser aussi l’Internet Maison, les Wi-Fi mais il faut qu’il soit là où il peut le bénéficier grâce souvent à des codes lui donnés ».

Appel d’itinérance dans la sous-région

Dr. Samuel Muhizi : « Ce que le visiteur au Burundi doit comprendre aussi est que dans le cadre de l’itinérance régionale, les pays sont en train de mettre en pratique les modalités d’appels d’itinérance dans la sous-région qui obligent les opérateurs à établir des accords commerciaux entre eux pour pratiquer les tarifs harmonisés réduits. C’est un projet qui est actuellement sous analyse pour être pratiqué dans toute l’Afrique ».