Tout en maintenant leurs autonomies, le Burundi et la Zambie décident d’améliorer la qualité de l’Internet sur leurs territoires, les deux pays s’entendent pour se connecter par un câble sous-marin de fibre optique à travers la signature d’un protocole entre les deux pays officialisée en marge du sommet Digital government africa tenu dernièrement à Lusaka en Zambie, lit-on dans un article publié par « we are tech.africa », selon le même article, cette infrastructure reliera le district de Mpulungu dans la province du Nord de la Zambie, à la province de Makamba, au Sud du Burundi via le lac Tanganyika.
Pour rappel, le Burundi exploite le même genre d’infrastructure depuis 2013 avec l’objectif de transfert des données numériques. Curieusement avec l’insuffisance de l’énergie et le manque de capacité d’optimisation de l’Internet de certains utilisateurs le projet n’a pas encore produit des résultats satisfaisant. Dans différentes évaluations il a été observé que certains fournisseurs de services devraient accroître leurs investissements pour mieux satisfaire leurs abonnés.
L’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications(ARCT) encourage les fournisseurs de services Internet au Burundi à moderniser leurs infrastructures et à étendre leur zone de couverture. Le régulateur invite toujours les utilisateurs à demander des conseils afin que leur débit internet fourni par les opérateurs corresponde à leurs besoins.
Malgré l’instabilité récurrente de la connexion internet, l’ARCT avoue que la fibre optique est disponible dans tout le pays mais estime plutôt la nécessité de conjuguer les efforts pour faire du secteur des télécommunications un moteur de croissance. Les facteurs et les enjeux de la gestion de l’infrastructure de fibre optique au Burundi peuvent rester comme barrière à la réussite de cette nouvelle voie de sortie actuellement envisagée.