L’introduction du cours des technologies de l’information et de la communication dans le système éducatif burundais est une réalité. Pour preuve un atelier historique d’échanges sur le document de la politique nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication dans le système éducatif burundais organisé en 2019 a marqué un départ glorieux pour une société en marche vers sa transformation numérique. « Les Technologies de l’information et de la communication permettent l’émergence d’un apprenant, le rendent plus actif, plus indépendant et davantage responsable de ses apprentissages et du développement de la communauté », une expression responsable et rassurante de l’exécutif burundais pour manifester la volonté politique de voir un Burundi bâtit sur un socle en perpétuelle évolution qu’est l’économie numérique.
Mais, malgré la volonté politique d’intégrer le cours des TIC dans l’enseignement, son apprentissage fait face à de nombreux défis. Les conditions d’apprentissage diffèrent d’une école à une autre, d’un enseignant à un autre. Beaucoup d’établissements scolaires se trouvent dans une situation de manque d’outils informatiques, de courant électrique, d’enseignants qualifiés etc. Tels sont les majeurs des défis auxquels font face différentes écoles publiques visitées par la Rédaction de TIC-Actualité, dont le lycée du lac Tanganyika I et l’école fondamentale Notre dame d’Afrique. Dans l’ensemble les responsables de ces établissements scolaires avouent que l’efficience et l’efficacité des systèmes éducatifs comptent actuellement sur l’usage des TIC raison pour laquelle les enfants doivent apprendre comment manipuler ces outils qui constituent l’un des facteurs de la croissance économique. Pour eux, les sociétés modernes évoluant dans le contexte de l’économie numérique ne peuvent pas s’en passer et le domaine de l’enseignement n’échappe pas à leur emprise.
Ce qui saute aux yeux est que l’élaboration de cette politique et l’accélération de son intégration dans le système éducatif burundais constitue sans doute une étape importante dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable relatif à la qualité de l’éducation. Le document de politique d’intégration du cours des TIC dans le système éducatif burundais est une base de l’orientation de l’action du gouvernement en vue de rendre le secteur de l’éducation plus opérationnel et de lui permettre de s’acquitter plus efficacement de ses missions. Des mesures d’accompagnement, levant les défis susmentionnés pour l’effectivité de cette intégration, doivent être prises. La responsabilité du gouvernement reste engagée.
