Il a été recensé que plus de 99 % du trafic international de données numériques est acheminé par un réseau d’environ 500 câbles de télécommunications sous-marins couvrant plus de 1,7 millions de kilomètres dans le monde. Avec une moyenne de 150 à 200 pannes signalées chaque année dans le monde, les perturbations des communications affectent les économies, l’accès à l’information et aux services publics, ainsi que la vie quotidienne de milliards de personnes.
Cette situation a nécessité une mise en commun d’efforts pour venir à bout aux intempestives perturbations de communications. Ainsi lors du Sommet international sur la résilience des câbles sous-marins tenu à Abuja au Nigéria au mois de février dernier, les gouvernements, les dirigeants de l’industrie et les organisations internationales présents ont exprimé leur soutien au renforcement du réseau sous-marin mondial de câbles des télécommunications, lit-on dans un communiqué de presse publié par l’UIT.
Une déclaration sortie à la fin de ce Sommet, qui a duré deux jours, favorise la coopération mondiale pour renforcer la protection des câbles pour l’atténuation des risques ; la promotion des itinéraires et des atterrissages diversifiés pour améliorer la résilience et la continuité ; promouvoir la facilité du déploiement et la réparation en temps opportun.
La déclaration reconnaît aussi que la promotion d’approches durables, la promotion de l’innovation technologique et la facilitation du renforcement des capacités sont essentielles pour relever les défis mondiaux et favoriser un développement inclusif.
Pour la secrétaire de l’Union internationale des télécommunications, Doreen Bogdan-Martin, les câbles de télécommunications sous-marins sont l’épine dorsale fondamentale du monde interconnecté. Les économies entières ressentent l’impact des interruptions de service. Des pays africains comme le Burundi devraient optimiser l’utilisation de l’infrastructure de fibre optique chèrement acquise. C’est écœurant de rapporter que cette infrastructure est implantée dans toutes les provinces du pays, par exemple, pour servir à rien.
