L’ancienne machine à écrire mécanique se fait, de plus en plus, remplacer par l’ordinateur dans les secrétariats publics, a-t-on constaté, le samedi 14 décembre, lors de notre visite dans différents secrétariats publics établis dans les quartiers périphériques de la capitale économique Bujumbura.
Iradukunda Ariela, prestataire dans un secrétariat public situé à Ruziba, sur la route Bujumbura-Rumonge, à qui TIC-Actualité a tendu le micro a informé que les services qu’elle offre comme la saisie et l’impression des documents se font grâce à l’ordinateur et la photocopieuse. En effet, son expérience en informatique prend l’origine aux théories sur l’utilisation des outils informatiques qu’elle a apprises à l’école. Elle a bénéficié des formations pratiques en informatique et s’est familiarisée à l’utilisation de l’ordinateur et s’en sort bien aujourd’hui.
Interrogée sur son appréciation des services qu’elle offre, Iradukunda s’est dit satisfaite de ses services parce qu’ils sont modernes. Elle a rappelé qu’il n’y pas longtemps que tous les secrétariats publics utilisaient des machines à écrire mécaniques. Il n’existait pas des services de photocopie car les photocopieuses n’étaient pas encore disponibles sur les marchés, a-t-elle souligné.
Notre interlocutrice est revenue aussi sur les facilités offertes par l’utilisation des outils TIC. Elle a indiqué qu’ils permettent la création ou l’innovation. Elle part du cas de travail des photos. « Une photo peut être transformée comme on le veut et l’envoyer à distance. La plupart de nos clients nous laissent leurs travaux pour les leur transmettre après même à distance », a-t-elle dit.
Le seul problème qu’elle a évoqué est le manque de certaines connaissances pour la maintenance des outils informatiques à sa disposition. Mais aussi, le secrétariat public dont elle sert reste en quête des appareils électroniques neufs. Seulement, a-t-elle dit, il n’est pas facile de les trouver dans le contexte actuel à cause des problèmes financiers. Elle a plaidé que l’autorité compétente puisse venir aide aux initiateurs des projets de secrétariats publics pour qu’ils puisse avoir des financements pour leurs investissements.
Pour le moment, a-t-elle dit, ce sont les secrétariats publics établis dans des centres villes qui essaient de s’équiper en outils informatiques. Elle a souligné que l’ancienne machine à écrire mécanique reste utilisée à l’intérieur du pays. Pour elle, un programme de formation spécifique aux prestataires dans les secrétariats publics devrait être mise en place pour améliorer la qualité des services offerts par ces entrepreneurs.