L’Intelligence Artificielle est aujourd’hui considérée comme un élément central dans la transition numérique des communautés. Elle est devenue une priorité aux agendas de développement technologique des peuples. A l’instar des pays développés, ceux africains ambitionnent aussi au développement de l’Intelligence Artificielle malgré leur déficit en compétences spécialisées.
Réunis à Alger lors de la conférence africaine des start-ups et de l’Intelligence Artificielle, du 5 au 7 décembre, 45 ministres africains ont sorti une déclaration sur le développement des start-up et de l’IA, lit-on dans les publications en ligne de « We are tech.africa ». Le souhait de ces ministres africains du numérique est de mettre en place des politiques unifiées sur l’intelligence artificielle à l’échelle du continent.
Pour eux, un cadre commun permettrait d’harmoniser les réglementations, de favoriser le partage des connaissances et de mobiliser des ressources pour des projets d’envergure. Il ouvrirait également la voie à des investissements stratégiques dans les infrastructures numériques, tout en créant des opportunités pour les start-up africaines sur les marchés régionaux et internationaux, précise Samira Njoya dans cette publication.
Toutefois, ces ambitions nécessitent de relever plusieurs défis, notamment le déficit en compétences spécialisées dans l’IA, les inégalités d’accès à la technologie entre zones rurales et urbaines, et l’insuffisance des infrastructures comme les centres de données et les réseaux à haut débit. En réponse, les ministres appellent à intensifier la formation, à multiplier les partenariats publics-privés et à garantir un accès équitable aux technologies sur tout le continent, précise-t-on dans cet article.
Samiya Njoya conclut sa publication par un encouragement à une telle politique unifiée qui pourrait transformer le paysage numérique africain. Elle permettrait, dit-il, de créer un écosystème numérique intégré, de favoriser la coopération interafricaine, d’établir des partenariats stratégiques entre universités, centres de recherche et entreprises, et de positionner l’Afrique comme un acteur clé de l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale.
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