La plateforme SAMA Money Burundi considérée, jusqu’alors, comme une solution qui était venue révolutionner le transfert d’argent et le paiement mobile au Burundi vient de fermer ses portes. Apprenant cette nouvelle, le directeur général de la Coopérative d’épargne et de crédit pour l’auto-développement des militaires (CECADM), le Lt. Col. Iradukunda Jean Marie a, dans la foulé, pris soin d’en informer les membres de cette coopérative. Il les a exhortés de se confier à SAMA Money Burundi jusqu’au 15 décembre, s’ils ont à réclamer. A-t-on lit dans son communiqué du 27 novembre.
Pour rappel, SAMA Money Burundi était un nouveau-né dans la sphère de transfert d’argent et de paiement mobile au Burundi agréée par la Banque de la république du Burundi et lancé officiellement, le vendredi 28 janvier 2022 à Bujumbura.
Il s’agit d’une filiale de SAMA international qui est une plateforme de transfert d’argent et de paiement mobile. C’est une solution née de l’initiative d’un expert en technologie et innovation, fondateur de SAMA holding et d’un banquier chevronné amoureux du Burundi avec comme principale mission de participer à l’inclusion financière et à l’amélioration du taux de bancarisation des populations africaines comme l’avait précisé Souleymane Thiam, directeur général de SAMA Money Burundi.
L’avènement de SAMA Money Burundi marquait un tournant décisif dans la vulgarisation de la monnaie électronique avec de nouvelles possibilités offertes aux entreprises et aux particuliers avait expliqué Alassane Sissoko, président du conseil d’Administration de cette société. Monsieur Alassane Sissoko avait fait savoir aussi que l’installation de SAMA Money Burundi témoignait d’une ferme volonté de traduire en actes l’une des ambitions du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye de donner une nouvelle impulsion à l’investissement direct étranger dans un Burundi désormais stable et paisible mais aussi de répondre au souhait d’accompagner l’émergence numérique.
Cette tournure du revers de la médaille a étonné plus d’un. Les bénéficiaires de services de cette société s’interrogent sur les raisons qui ont motivé sa fermeture à moins de trois ans, après le lancement officiel de ses activités au Burundi.
