L’Union internationale des télécommunications organise un séminaire mondial des radiocommunications 2024, du 2 au 6 décembre à Genève (Suisse) en marge duquel les participants assisteront aux démonstrations innovantes de la radio de demain dans une exhibition en cours de préparation. Bien qu’il s’agisse d’une manifestation entièrement distincte, les exposants sont invités à assister aux travaux du séminaire (WRS-24).
En effet, cette agence onusienne en charge du développement des télécommunications organise tous les deux ans des séminaires radiocommunications (WRS) pour mettre à jour le règlement des radiocommunications de l’UIT qui garantit l’exploitation sans brouillage des systèmes de radiocommunication avec une assurance à tous les pays, membres de l’UIT, d’accéder équitablement au spectre des fréquences radioélectriques, une ressource, en or, aérienne.
Des experts des secteurs publics et privés examinent les aspects réglementaires de l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites de satellites. En particulier, ils doivent s’assurer de l’application des dispositions du règlement des radiocommunications de l’UIT. Mais pourquoi la tenue de ces séminaires mondiaux ? Compte tenu de la complexité croissante du monde interconnecté et de l’omniprésence des systèmes hertziens, le règlement des radiocommunications, l’unique instrument de coordination mondial doit jouer un rôle important et nécessite dorénavant sa mise à jour. Retenez que des séminaires du genre s’organisent tout le long de l’année dans les régions pour acquérir des connaissances générales d’ordre techniques et réglementaires.
Dans de telles réunions, le consensus est la base de toute décision qui garantit la régularité de la mise à jour du traité international en question. Cela informe la prise en compte dans les législations nationales et appliqué par les gouvernements des pays signataires des actes finals. Concrètement, la recherche du consensus est un impératif pour l’assurance du succès du règlement des radiocommunications. Aux pays membres de l’UIT de la région Afrique et d’autres de s’y préparent en conséquence.
