Aujourd’hui, plus qu’hier, l’Intelligence Artificielle est un outil au service social qui fait parler de lui-même. A peine deux ans de son irruption, l’intelligence artificielle se taille la part du lion en retenant l’attention particulière mondiale jusqu’à être à l’agenda des toutes premières discussions mondiales de normalisation des télécommunications qui lui attribuent des normes.
Dans un rapport produit par l’Union internationale des télécommunications intitulé « impact de l’intelligence artificielle au service du bien social : des choix pour façonner l’avenir » présenté le 18 octobre 2024 lors de l’assemblée mondiale de normalisation des télécommunications qui s’est tenue du 15 au 24 octobre 2024 à New Delhi en Inde, il a été démontré que l’intelligence artificielle regorge des perspectives séduisantes pour l’avenir des sociétés. C’est un outil qui promet l’accélération de la croissance et le développement durable. Il est capable de rationaliser les processus, de surveiller les tendances, d’anticiper les résultats peu évidents et à prendre de meilleures décisions, l’intelligence artificielle a la latitude d’améliorer les services publics etc.
En effet, le rapport de l’UIT part à base de deux questions essentielles qui méritent une attention particulière des décideurs politiques : Que se passe-t-il lorsque vous appliquez les outils numériques les plus récents de résolution de problèmes au défi séculaire de la construction d’un monde meilleur ? ; Quels cadres de gouvernance et de politique générale faut-il mettre en place pour que les technologies de l’intelligence artificielle restent sur la bonne voie et aident l’humanité plutôt que lui nuire ?
L’évidence est que l’intelligence artificielle est intégrée dans les applications quotidiennes et continue d’engendrer des percées spectaculaires dans le domaine de la création de contenu, souligne ce rapport avant de préciser que les revenus du marché mondial de l’intelligence artificielle devraient dépasser les 2000 milliards de dollars d’ici 2031 et que le taux de croissance annuel composé étant prévu à 19% au cours de la prochaine décennie.
Ce rapport précise les pays et les régions qui investissent le plus dans l’intelligence artificielle. Ce sont notamment l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Europe, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Son utilisation s’oriente aussi vers le Moyen-Orient ; les Emirats Arabe Unis ; le Singapour, la Chine etc. D’autres pays ont des problèmes liés à des réglementations incompatibles ; des problèmes de manque de talents techniques ; des problèmes liés à la gestion des risques notamment la propagation prolifération de la désinformation. Vous comprenez que ces écarts entre les pays renforcent le faussé numérique qui existait déjà.
Le rapport souligne que même si l’intelligence artificielle passe au vert, le risque demeure qu’elle élargisse la fracture numérique persistante dans le monde. Le document souligne un exemple de la première réglementation complète au monde sur l’intelligence artificielle. Il cite la loi européenne qui se concentre sur la classification des risques de l’intelligence artificielle et l’éthique qu’il faut leur apporter.